Pourquoi un DAF fait-il le choix du temps partagé ?
Les DAF qui décident de se lancer à temps partagé le font généralement après plusieurs années d’expérience, et pour la moitié des répondants, suite à une opportunité dans leur carrière, et, pour l’autre moitié, suite au choix de se mettre à leur compte et de se consacrer au temps partagé.
La notion de travail à plein temps pour un indépendant est très relative, puisqu’il doit également consacrer une grande part de son temps à la prospection, à sa formation et à sa propre gestion administrative et comptable. Dans les années de lancement le DAF à temps partagé investit près de la moitié de son temps en prospection.
39% des DAF facturent plus de 150 jours.
77% des DAF facturent plus de 100 jours.
Pour un DAF à temps partagé expérimenté, un bon niveau d’activité équivalent à un plein-temps est estimé à plus de 150 jours facturés/an.
Le niveau de chiffre d’affaires est directement corrélé à l’ancienneté du DAF.
Il apparaît qu’un CA élevé est plus lié au nombre de jours de facturation qu’au TJM (taux journalier moyen).
Les disparités de tarifs constatés sont liés à l’antériorité dans la fonction d’une part, et d’autre part à la disparité géographique (Région/Ile-de-France).
Cette année le taux médian en Ile-de-France ressort à 930 € légèrement en dessous des 950 € de 2018, probablement corrélé au lancement de nombreux jeunes ces deux dernières années (48% lancés depuis moins de deux ans).
L’ancienneté du DAF impacte directement le niveau de TJM (taux journalier moyen) : l’écart entre un DAF à temps partagé en début de carrière et un DAF ayant plus de cinq ans d’expérience serait d’environ +15%.
18% des DAF à temps partagé facturent une partie de leur prestation au succès.
Ce pourcentage ressortait à 32 % lors du précédent baromètre. Assez logiquement, les jeunes DAF facturent plus au succès (75 %) que les DAF expérimentés.
Pour 67 % des répondants, le taux de rémunération variable se situe entre 1 et 20 % de la prestation.
Ce sont toujours les TPE (63%) et les PME (87%) qui sont les clients principaux des DAF à temps partagé, même si les ETI (28%) et Associations (17%) ne sont pas en reste. Les grands comptes ne représentent que 9% des missions.
Les entreprises font en premier lieu appel aux DAF à temps partagé pour leur expertise financière d’ensemble qui fait surtout défaut dans les TPE/ PME (88% des répondants). Ils recherchent ensuite la flexibilité (59%) qu’offre un tel contrat.
Ils ont souvent (48%) recours à un DAF à temps partagé pour un besoin spécifique (augmentation de capital, fusion, recherches de financement, contexte difficile nécessitant un consultant extérieur…).
Des moyens limités, l’urgence ou le manque de temps sont également des raisons citées par plus d’un tiers des répondants.
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